Toutes les municipalités du Québec ont rendez-vous le 2 novembre prochain pour élire ceux et celles qui gèreront les services de proximité des milieux de vie pour les quatre prochaines années. À la lumière des commentaires recueillis dans les médias et le peu d’engouement que semble susciter l’appel aux volontaires pour occuper les postes électifs de maires et conseillers, il apparaît clair que notre démocratie municipale soit en panne.

Est-il trop tôt pour susciter l’intérêt de nos citoyennes et citoyens à la chose municipale? Pourtant la qualité de vie de nos villes et villages dépend des choix que nous faisons en cette occasion, ce rendez-vous ne se produisant qu’une fois tous les quatre ans; et c’est maintenant que ça se passe.

La vie de nos administrateurs élus dans nos communautés n’est pas vraiment de tout repos. Plus de 1 100 élu.e.s aux élections municipales de 2021 ont quitté leur poste avant la fin de leur mandat. La pression des médias sociaux, les attaques personnelles, trop souvent infondées, mettant en doute l’intégrité des individus engagés dans une démarche de gestion de leur municipalité, la charge de travail toujours plus importante pour arriver à satisfaire les besoins des citoyens et citoyennes, voilà autant d’obstacles qui font fuir les candidat.e.s potentiels à une prise en charge d’un mandat électif.

Et pourtant, l’amélioration de la qualité de vie dans nos milieux, le bien-être des citoyens et citoyennes et la pérennité de nos villes et villages constituent des missions motivantes et autant d’occasions pour ceux et celles qui s’engagent de se dépasser et de changer positivement le cours des choses, de changer le monde.

L’AQAÉM regroupe d’ancien.ne.s élu.e.s qui ont à cœur de servir encore et qui croient toujours en la nécessité de l’implication citoyenne afin que tous et chacun puisse trouver, dans son patelin, le bonheur d’y vivre.

Denis Lapointe
Président de l’AQAÉM